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Avant la Création

Avant la Création
Dieu détruisait et construisait
Certains maîtres considèrent que ce monde n'est pas le premier créé par Dieu mais que d'autres univers le précédèrent.


Quelle était la nature de ces mondes? Etaient-ils habités?
La réponse n'est pas donnée, mais la thèse signifie que nous vivons dans le monde le plus viable voulu par le Créateur.


Genèse Rabba (Ed. Vilna) chapitre 3

Rabbi Yéhouda fils de Simone enseigne : il n'est pas écrit "il y aura soir", mais "il y eut soir",cela signifie que le temps précéda le monde. [Comprenons "il y eut un soir" avant ce monde"]. 
Rabbi Abahou dit : cela nous apprend qu'Il créait des mondes et les détruisait, jusqu'à ce qu'Il crée celui-là. [Comprenons "il y eut un soir" dans un monde antérieur]
akadem

Avant le Big Bang: l’amnésie de l’Univers...

Tous les physiciens ne pensent pas que le temps a commencé avec le Big Bang, qui pourrait n’avoir été qu’une transition entre un univers en contraction et le nôtre, en expansion. Martin Bojowald de l’université de Pennsylvanie a étudié le modèle de la "gravitation quantique à boucles" pour démontrer que même si un tel univers "pré-Big Bang" avait existé, il nous serait impossible d’en saisir certains aspects (Etude à paraître dans Nature Physics).


On imagine le Big Bang comme la "boule de feu" qui, il y a environ 14 milliards d'années, a déclenché l’expansion d’un état prodigieusement chaud et dense ayant finement abouti au vaste cosmos que nous connaissons aujourd'hui. Mais en physique classique apparaît un problème: au fur et à mesure que nous extrapolons nos modèles vers le passé, ceux-ci prédisent le Big Bang comme un instant d'énergie et de température infinies, une singularité. Les modèles classiques parviennent jusqu’à cent milliardièmes de seconde de cette singularité, mais leurs équations perdent toute signification avant.


Pour comprendre l'univers de ces temps primordiaux, les physiciens doivent envisager une théorie unifiant les trois forces les plus intenses de la nature (l’électromagnétisme et les interactions forte et faible) à la gravitation. En clair, ils doivent réconcilier la théorie gravitationnelle d’Einstein, la relativité générale, avec la mécanique quantique, et produire une théorie quantique de la gravitation.


Une de ces théories est la "gravitation quantique à boucles" (LQG), qui suppose que le temps procède en sauts quantiques finis. Pour la LQG, les énergies qui prennent classiquement des valeurs arbitrairement élevées sont limitées par une borne supérieure. "J'ai réalisé il y a environ six ans que cette théorie permettait d’éviter la singularité, mais les équations que j’utilisais alors étaient encore trop compliquées pour montrer la forme précise de l'état quantique", affirme Bojowald.


Cette disparition de la singularité, cependant, autorise d’envisager que l'univers ait pu exister avant le Big Bang dans un état "opposé" à l’expansion actuelle. Ceci signifierait que le Big Bang n'ait pas marqué le début de l'univers, mais qu’il ait été une transition, un "rebond" de celui-ci, passant d'un état en effondrement à un état en expansion.


Bojowald étudie actuellement notre capacité à jeter un œil sur cet univers de pré Big Bang. A partir d’un modèle basé sur la LQG qu'il a conçu cette année, dans lequel l'état de l'univers est défini par quelques paramètres (son expansion actuelle, la quantité de matière présente, la force de la gravitation...) puis en simplifiant graduellement son modèle, il a pu déterminer des équations de l'état de l'univers possédant des solutions au moment précis du Big Bang.


Nous vivions dans une ère de post Big Bang, et bénéficions d’un espace-temps assez lisse. Mais avant le Big Bang, si un tel moment a jamais existé, il est possible que l'univers se soit trouvé dans un état de fluctuation quantique dans lequel le concept même de temps pourrait n’avoir eu que peu de signification. Bojowald a constaté que la propre taille de notre univers actuel provoquait une incertitude fondamentale dans ses équations qui nous empêcherait à jamais d'apprendre quoique que ce soit sur l’importance des fluctuations quantiques d’avant le Big Bang.


Ceci signifie que nous ne pourrions, par exemple, pas effectuer de calculs "inversés" pour remonter tous les aspects de l'univers avant le Big Bang - ce que Bojowald appelle "l’amnésie cosmique". "Le fait que certaines propriétés ne pouvaient pas être prédites complètement fut une surprise", indique le scientifique. Mais il ajoute que certains aspects liés au comportement classique, comme la taille de l’univers et son taux de contraction, pourraient en principe être déterminés.


John Barrett, théoricien quantique de l'université de Nottingham, précise que la LQG ne fait pas l’objet d’un vaste consensus parmi les théoriciens, ce qui pourrait mettre les conclusions de Bojowald en porte-à-faux. "La LQG n’est encore qu’un gâteau à demi cuit", indique-t-il, "et certains aspects pour en faire une théorie quantique complète de la gravitation manquent encore à l’appel."
techno-science.net

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