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Trou noir










QUE DIT LE ZOHAR ?

On trouve dans le Zohar, dans les commentaires des chapitres de Berechit, des passages qui montrent des analogies troublantes par rapport à la vision de la cosmologie moderne.
En effet, voici les passages -traduction de Charles Mopsik- que l’on peut lire et interpréter (nous pouvons lire, entre parenthèses et en italique, les rapprochements que l’on peut envisager) :
«Une flamme obscure jaillit du frémissement de l’Infini (infiniment petit), dans l’enfermement (atomes, noyaux, électrons et force nucléaire faible) de son enfermement (quarks et force nucléaire forte). Telle une forme (certitude et ordre) dans l’informe, inscrite sur le sceau, ni blanche, ni noire, ni rouge, ni verte, ni d’aucune couleur. Quand ensuite, Il régla le commensurable (quatre dimensions de l’espace-temps et la métrique), Il fit surgir des couleurs (forces électromagnétiques et la lumière)qui illuminèrent l’enfermement (fonds diffus cosmologique) » …
« Jusqu’à ce que, par l’insistance de sa percée (force de l’expansion contre la gravité),elle mette en lumière UN POINT TENU (point singulier), enfermement suprême. Par delà ce point, c’est l’inconnu (mur de Planck), aussi est-il appelé Commencement, autrement dit la primauté de Tout. »
« Alors ce commencement se déploie et se construit un Palais (expansion de l’univers) pour Sa gloire et Sa louange. En ce palais, est semée la semence de Sainteté, féconde pour le monde (la Vie et l’Homme) »
« Ce sont les lettres qui ont été gravées, le sens intime de la Torah, qui jaillirent du point. »
Rappelons enfin, les commentaires sur les premiers versets de Berechit de Nahmanide qui parle d’une création en-nihilo du « yesh mi'ayin », de cette substance ténue originelle « dak, ein bo mamach » qui recèle toute l’information nécessaire à la Création et à la Vie.
Après lecture de ces passages, on ne peut que se poser la question suivante : Si A. Einstein, juif laïc, avait été un lecteur du Zohar ou de Nahmanide, et avec toute l’admiration et le respect qu’on lui doit, aurait-il commis « la plus grande erreur de sa vie » ?
On se retrouve à ce niveau devant la question fondamentale : le rapport entre information et énergie (et donc matière) qui a été souligné par le spécialiste de la théorie de l’information dans le domaine quantique, L. Brillouin. Va Omer Helohim ..., Ve Daber Adonaï … = Et Dieu dit ..




Autour d'un trou noir


Reprenons l'image d'un tissu élastique comme représentation de l'espace en relativité. Le trou noir correspond alors à une bille si lourde qu'elle s'enfonce profondément dans le tissu jusqu'à disparaître. La bille est désormais invisible et uniquement détectable par la présence d'un trou dans le tissu élastique. De la même façon, il est impossible de voir un trou noir, mais on peut le deviner par la présence d'une importante distorsion de l'espace et du temps dans son voisinage.

Distorsion de l'espace-temps

Les propriétés les plus étonnantes sont celles qui concernent la distorsion du temps près d'un trou noir. Comme nous l'avons vu, le temps s'écoule plus lentement dans un champ gravitationnel fort. C'est dans le cas extrême d'un trou noir que ce genre d'effet est particulièrement spectaculaire. Imaginez-vous en train d'observer au loin un ami suffisamment intrépide pour vouloir plonger dans un trou noir. Au fur et à mesure qu'il va s'approcher de celui-ci, vous verrez sa montre tourner de plus en plus lentement. Le déplacement de l'aiguille correspondant à une seconde prendra de plus en plus de temps, une minute, une heure, une journée. Au moment où il atteindra le rayon de Schwarzschild, ce mouvement prendra un temps infini. L'image de votre ami restera figée pour l'éternité.


Pour lui, par contre, la situation sera inversée. Quand il lira l'heure sur sa montre, il ne remarquera rien de spécial. Mais c'est en regardant la vôtre qu'il sera surpris. Il verra tourner l'aiguille de plus en plus rapidement, un tour sera accompli en une seconde, une milliseconde, une microseconde. Il observera bientôt la vie des étoiles se dérouler en une fraction de seconde, puis, en atteignant finalement le rayon de Schwarzschild, il pourra observer toute l'histoire future de notre univers. Il n'est pas utile de préciser qu'il n'y a pas de billet retour pour un tel voyage. La frontière définie par le rayon de Schwarzschild ne laisse passer que dans un sens.
La description ci-dessus n'est pas tout à fait correcte. Un trou noir vu de l'extérieur n'est pas une collection d'images d'astronautes terrifiés. En fait, un autre effet vient se superposer à la décélération du temps. Comme nous l'avons vu, la lumière est affectée par la présence de la gravité à travers l'effet Einstein. Plus le champ gravitationnel de l'astre est fort, plus les photons qui s'en échappent sont affaiblis et décalés vers de plus grandes longueurs d'onde. Ainsi lorsque votre ami se rapproche du rayon de Schwarzschild, les photons constituant son image deviennent moins énergétiques. Ils sont d'abord décalés vers le rouge, puis sortent du domaine visible. Son image, au lieu de rester suspendue, va peu à peu disparaître et laisser place à un noir plus caractéristique de l'objet central.
Notons un dernier effet qui va se révéler dramatique, l'entrée en jeu des forces de marée. En effet, il est peu probable que votre ami ait le loisir de vous observer très longtemps. L'intensité du champ gravitationnel est énorme, mais ses variations avec la distance le sont également. Imaginons que votre ami tombe les pieds en premier vers le trou noir. Le champ de gravité, qui diminue avec la distance, sera plus fort au niveau des pieds qu'au niveau de la tête. Cela signifie que les pieds de votre ami seront plus accélérés que sa tête. Par conséquent, son corps va être étiré dans le sens de la longueur, d'abord légèrement puis de plus en plus fort, avec les conséquences fatales que l'on peut craindre.




Les trous noirs en rotation

D'autres phénomènes fascinants se produisent lorsque le trou noir est en rotation, ce qui est probablement le cas la plupart du temps. La solution des équations de la relativité générale dans ce cas n'a été trouvée que dans les années 1960, une preuve de plus de la complexité des équations d'Einstein. L'une des caractéristiques de ce cas est que la singularité centrale n'est plus ponctuelle mais prend la forme d'un anneau. Une autre est l'effet d'entraînement sur l'espace-temps.


En effet, l'influence du trou noir sur la géométrie de l'espace-temps est très forte. La rotation de l'astre doit donc se répercuter sur cette géométrie, mais également sur le mouvement des corps passant à proximité. Ainsi, un observateur immobile à proximité de l'astre va se mettre à légèrement dériver dans le sens de la rotation. Il peut très facilement contrer ce mouvement en se déplaçant lui-même. Mais en se rapprochant du trou noir, il va entrer dans une région, appelée l'ergosphère, dans laquelle il est impossible de rester au repos. Malgré ses efforts pour résister, notre observateur va être entraîné par la rotation de l'espace-temps, un peu comme un bateau qui se serait trop approché d'un tourbillon. Cela ne signifie pas pour autant qu'il aille tomber dans le trou noir. L'ergosphère est une région dont on peut s'échapper, à condition toutefois de prendre garde de ne pas atteindre le rayon de Schwartzschild.

Trou noir et information

Notons encore une propriété remarquable des trous noirs. Contrairement à tous les autres corps de l'univers, ces astres peuvent être complètement décrits à l'aide d'un très petit nombre de paramètres. Il suffit de connaître leur masse, leur moment angulaire, qui caractérise la rotation, et leur charge électrique. Cette simplicité est à comparer avec une description complète d'une étoile normale qui devrait prendre en compte toutes les particules mises en jeu, leur nature, leur position ou leur énergie, et nécessiterait ainsi un nombre invraisemblable de données. Au contraire, toute l'information sur un trou noir est contenue dans trois paramètres. La raison en est simple : lorsque l'étoile s'écroule sur elle-même, toute l'information sur ses particules disparaît à l'intérieur du rayon de Schwartzschild. Elle est donc perdue pour le monde extérieur. Le trou noir apparaît alors comme une simple déformation de l'espace-temps, que trois nombres suffisent à définir.

astronomes

Un univers dans chaque trou noir ?



Un spécialiste en cosmologie polonais affirme qu'il se pourrait bien que chaque trou noir soit capable d'abriter un autre univers. Nikodem Poplawski, de l'université de l'Indiana (Bloomington) a utilisé une adaptation de la relativité générale d'Einstein afin d'analyser le mouvement des particules lorsqu'elles entrent dans un trou noir. Il est de même possible par conséquent que notre propre univers se trouve à l'intérieur d'un trou noir également. Peut-être que les énormes trous noirs qui se trouvent au centre de notre galaxie, la Voie lactée, et des autres galaxies seraient des « ponts » vers d'autres univers ? 

La théorie dominante veut que la matière atteigne une densité infinie au sein du trou noir (qui sont initialement nommées "singularités" dans la théorie de la relativité générale d'Einstein). 

D'après Poplawski, le comportement de l'espace-temps ressemble à un ressort comprimé avec de la matière qui se dilate et se reconcentre de manière continue. Cet effet serait provoqué par la torsion de l'espace et engendrerait une force répulsive luttant contre la force gigantesque de la gravitation au sein du trou noir. Sa théorie permettrait d'expliquer pourquoi notre univers est plat, homogène et isotopique sans avoir besoin de l'inflation cosmique.

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