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Evolution

Un point de vue sur leava


Quand le singe devient chèvre...

Article par Stéphanie Simon et Laurent Lewinger

Les Darwinistes et néo-darwinistes ont une théorie sur l'origine de l'homme très séduisante. Si séduisante qu'elle a conquis des générations de chercheurs. Mais aujourd'hui, avec les progrès dans le domaine de la biogénétique, et grâce aux nouvelles capacités des ordinateurs pour le calcul des probabilités, cette théorie paraît caduque...
Le Professeur Lee Spetner a travaillé vingt ans dans la recherche sur l'analyse et le déplacement des ondes à l'Université d'Opkins, aux Etats-Unis. Spécialiste des calculs de probabilités génétiques, il s'est passionné sur les origines de l'homme et la théorie de l'évolution. Ses conclusions ont été publiées récemment dans un livre extrêmement savant intitulé Not by chance ("Pas par hasard", aux éditions The Kest-Lebovits Jewish heritage and Roots Library). Ce livre, basé sur les calculs des probabilités appliqués à la transmission du patrimoine génétique, est destiné aux scientifiques. Il démonte les théories darwinistes et néo-darwinistes, et propose une autre hypothèse, qui s'appuie entre autres sur les toutes nouvelles découvertes sur l'ADN.
"Une expression totalement incorrecte"


Premier élément à ne pas perdre de vue : Darwin n'avait aucune notion de génétique. C'est avec Mendel, au début du XXème siècle, que le concept de loi de l'hérédité voit le jour. Darwin parle donc de "variations" quand les néo-darwinistes parlent de "mutations génétiques". Pour les uns comme pour les autres, les animaux se transforment au gré des besoins de leur survie, par une sorte de pragmatisme de la nature.
Voilà pour les différences formelles. Mais il y a également une différence plus profonde : Darwin ne se prononce pas quant aux origines de ces variations. Il les attribue tout d'abord au hasard pour finalement se rétracter dans ses dernières conclusions : "J'ai parfois dit que les variations étaient dues au hasard", écrit-il en 1872. "C'est bien sûr une expression totalement incorrecte, mais c'est utile pour reconnaître pleinement notre ignorance de la cause de chaque variation individuelle." A l'inverse, les néo-darwinistes affirment comme une certitude que "les variations génétiques sont dues au hasard".
Mais revenons au fondement de la théorie darwiniste. Si Lamarque parle d'hérédité des caractères acquis (les girafes ont un long cou à force de tendre la tête pour trouver de la nourriture haut perchée, caractéristique qu'elles transmettent à leur descendance), Darwin parle de productions aléatoires des variations. Pour imager les propos du Maître de l'évolutionnisme, prenons un exemple simple. Un mammifère à quatre pattes vit dans un milieu où la nourriture vient à manquer. Par hasard, l'un de ces animaux (un sur des milliers ou des millions de congénères) naît avec une malformation : comme certains sont pourvus d'un long nez, cet animal naît avec un long cou, disons un cou beaucoup plus long que les autres animaux de son espèce.
De ce fait, il a la possibilité de manger des feuilles plus hautes et d'accéder à plus de feuillage. Plus fort que les autres, mieux nourri, il va mieux pouvoir se reproduire. Il va engendrer plus de descendants que les autres, descendants auxquels il va transmettre ses caractéristiques génétiques, y compris son long cou. A leur tour, ses descendants vont mieux se nourrir, mieux se reproduire, et transmettre leur particularité. Après des centaines d'années, les longs cous seront majoritaires. Après des milliers d'années, il n'y aura plus que des longs cous, et c'est la naissance d'une nouvelle espèce. Séduisant, non ? Ce qui est valable pour les longs cous est valable pour les oiseaux au plumage coloré qui est un élément de séduction, ce qui augmente la reproduction. Les oiseaux les plus colorés auront donc plus de descendants, et finalement, tous les oiseaux seront colorés. Selon les darwinistes, et néo-darwinistes, c'est le même principe plus perfectionné (c'est-à-dire avec une multitude d'étapes et de transformations) qui va transformer une amibe jusqu'à donner l'homme. En d'autres termes l'amibe se transforme en poisson, le poisson en reptile, le reptile en singe, et le singe en homme. Au cours des milliers d'années, et d'une chaîne de mutations génétiques adaptées à l'environnement, les espèces évoluent, pour donner naissance à d'autres espèces.

L'imagination et les statistiques


Malheureusement, cette théorie est aujourd'hui remise en question par une grande partie du monde scientifique, dont le Professeur  Spetner. Théoriquement, la disparition des animaux les moins bien adaptés à leur environnement au profit de ceux qui auraient subi des mutations génétiques hasardeuses (mais utiles pour son développement dans le milieu extérieur) est imaginable. Mais ici, l'imagination n'est pas vérifiée par les statistiques : selon les lois de la probabilité, c'est totalement impossible. Dans un exposé mathématique un peu technique mais implacable, le Professeur Spetner démontre qu'un élément sur des milliers ne peut, même en se reproduisant beaucoup plus que ses congénères et même après des centaines ou des milliers d'années, devenir majoritaire. Statistiquement, la majorité gardera le dessus. En admettant que le caractère avantageux s'hérite (ce qui n'est pas certain à 100 %), ce caractère serait noyé dans la masse.
D'autre part, sur le plan génétique, les nouvelles découvertes sur l'ADN détruisent totalement la théorie de l'évolution. La pierre angulaire de la théorie de l'évolution, explique le Professeur Spetner, est l'hypothèse selon laquelle les mutations dues au hasard qui sont venues l'une après l'autre, sont responsables du développement de la vie, de la cellule vivante et unique jusqu'à l'animal développé. Quand on parle de mutation, on doit se poser une question simple : Est-ce que la mutation qui s'est produite dans l'ADN a ajouté des informations ? Sans ajout d'informations, il n'y a pas de développement. Il n'y a pas de progression, ni d'amélioration, alors qu'un homme est incontestablement plus perfectionné qu'une amibe, et même qu'un singe. Or, dans toute l'histoire scientifique, on n'a jamais vu qu'une mutation génétique ait apporté de l'information à l'ADN. Toute mutation génétique est au contraire une fracture et une dégradation." Pour mémoire, on se souviendra des mutations génétiques observées sur les populations après la catastrophe de Tchernobyl. Cela n'a provoqué que des handicaps (avec notamment la naissance d'enfants difformes), jamais d'amélioration. Or, la théorie néo-darwiniste soutient qu'une longue chaîne de mutations a fait progresser et développer les créatures vivantes.

Bactéries et portières de voitures


Dans un article d'El Hamekoroth, journal scientifique israélien, le Professeur Spetner va plus loin. "Grâce aux plus récentes expériences en génétiques, on a pu observer qu'une mutation n'apporte aucune information à l'ADN. Si on place des bactéries qui ne digèrent qu'une nourriture A, en présence de nourriture B (qu'elles ne peuvent a priori pas digérer), les bactéries meurent par millions, et quelques bactéries survivent.
Elles se sont accoutumées à la nourriture B. Il s'avère en fait que les enzymes de cette bactérie, qui ont pour fonction de digérer la nourriture, ont subi une mutation, qui leur permet dorénavant de digérer cette nourriture B. Une recherche approfondie montre qu'il s'agit en fait d'une dégradation dans la spécificité des enzymes qui jusqu'à présent était conçues pour la nourriture A. Les enzymes dégradées ont perdu la possibilité de discerner précisément et digèrent à présent indistinctement la nourriture A et la nourriture B. Le degré d'efficacité a diminué par rapport à ce qu'il était auparavant. La question est de savoir si la mutation a ajouté de l'information aux enzymes ? La réponse est négative. Elle a diminué et amoindri sa spécificité. Spécificité signifiant efficacité, la perte de spécificité est une baisse de niveau. Du fait du hasard, et dans des conditions expérimentales seulement, il y a eu un intérêt dans la dégradation qu'a entraîné la mutation. La chose ressemble au bris d'une vitre dans une chambre. Il n'y a aucun doute que la quantité d'oxygène a augmenté dans la chambre, mais personne ne viendra argumenter que le bris de cette vitre est un perfectionnement de l'appartement. Autre exemple qui ressemble à notre expérience : la portière de la voiture des voisins s'est bloquée. Plus personne ne peut entrer ni sortir. Un matin, on discerne les marques d'une tentative de vol de la voiture. "Grâce" à la serrure bloquée, les voleurs n'ont pu pénétrer dans la voiture. Or, aucun darwiniste ne convaincra aucun fabriquant de produire une nouvelle série, particulièrement perfectionnée contre le vol... et dont toutes les serrures sont bloquées !"

Loin des poissons


Il est clair qu'une chaîne de mutations due au hasard, qui n'est seulement qu'une dégradation d'information dans le système extraordinaire de l'ADN de la cellule vivante, ne pourra en aucune façon améliorer l'amibe et la transformer en chien, en cheval ou en homme. Ni même en poisson. On peut penser raisonnablement qu'une amibe, par une mutation due au hasard ait pu résister à une situation extérieure fatale à toutes ses congénères. Mais il n'en restera pas moins que cette amibe sera moins perfectionnée que les autres, et surtout, elle ne pourra en aucune sorte donner naissance à une nouvelle espèce d'amibe plus évoluée. On est donc loin, très loin d'un poisson, même le plus végétatif qui soit. Finalement, Spetner ne va pas contre l'idée d'une évolution, mais nie le processus de transformation proposé par Darwin. Dans le prochain numéro de Mosaïque, nous essaierons de comprendre "l'hypothèse d'une évolution non aléatoire" de Lee Spetner, et nous verrons en quoi les toutes dernières découvertes en génétique et en calculs de probabilités correspondent parfaitement aux études talmudiques, notamment celles du Ramban ou encore du Rav David Louria (1798-1855) dans son Midrach sur le Pirké de rabbi Eliezer, quand il affirme le caractère nécessaire de l'évolution du règne animal. On découvrira comment, à l'inverse de la théorie néo-darwiniste, l'hypothèse d'une évolution où les mutations seraient le fruit de l'influence de l'environnement est compatible avec l'enseignement de la Thora sur la création et l'évolution des espèces animales.

"Les mutations nécessaires à la macro-évolution n'ont jamais été observées. Aucune mutation aléatoire, observée au niveau moléculaire, susceptible de représenter les mutations exigées par la théorie néo-darwinienne n'a jamais ajouté la moindre information. La question que je pose alors est la suivante: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du genre que la théorie exige? Il semble que la réponse est NON!"
Dr. Lee Spetner, "Lee Spetner/Edward Max Dialogue: Continuing an exchange with Dr. Edward E. Max"

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