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Genetique

                                    Jacob Encountering Rachel with her Father's Herds, by Josef von Führich-rickety.us


La Thora et la génétique 
  • Dans les années 1850, le moine Gregor Mendel fait une « découverte qui devra ouvrir l’aire de la génétique.
  • Si on regarde les écrits de la Thora, dans Béréchit on peut lire que Yaakov avait reçu en don les lois de la génétique de façon à pouvoir encore une fois sortir des « griffes » de son beau-père LAVAN.

 Laban dit : Que te donnerai-je ? 
 Et Jacob répondit : Tu ne me donneras rien. Si tu consens à ce que je vais te dire, je ferai paître encore ton troupeau, et je le garderai. Je parcourrai aujourd'hui tout ton troupeau ; mets à part parmi les brebis tout agneau tacheté et marqueté et tout agneau noir, parmi les chèvres tout ce qui est marqueté et tacheté. Ce sera mon salaire. Ma droiture répondra pour moi demain, quand tu viendras voir mon salaire ; tout ce qui ne sera pas tacheté et marqueté parmi les chèvres, et noir parmi les agneaux, ce sera de ma part un vol. 
 Laban dit : Eh bien ! qu'il en soit selon ta parole ! 




1865 Les premières lois de l’hérédité : Mendel et ses petits pois

Johann Gregor Mendel (1822-1884), moine botaniste tchèque, est désormais unaniment reconnu comme le père fondateur de la génétique.
Passionné de sciences, il suit des études à l’Institut de physique de Johann Christian Doppler puis il rejoint son monastère où il se lance dans la recherche sur l’hérédité.
Dès 1836, missionné par son supérieur, l’abbé Cyril Napp, il monte un jardin expérimental et recherche le mode d’apparition de caractères chez les petits pois sur plusieurs générations. Il choisit d’étudier la transmission de caractères facilement identifiables et pouvant se retrouver sous deux formes, tels que la couleur, la texture, la forme (lisse ou ridé), la longueur de la tige, etc…
Mendel parvient à mettre en évidence la transmission « d’éléments hérités » de chaque parent, caractères transmissibles et inaltérables. Il découvre que c’est la combinaison de ces « éléments » qui détermine l’aspect de la plante, mais n’a cependant aucune idée sur leur nature.
En 1866, il publie les « Trois premières lois de l’hérédité »:
  • 1ère Loi : dans la première génération (génération F1) d’un croisement impliquant deux lignées pures différant par un unique caractère (monohybridisme), tous les individus présentent un même phénotype. Le caractère qui se manifeste à l’exclusion de l’autre dans la génération F1 est qualifié de dominant, et le caractère qui en est exclu est qualifié de récessif.
  • 2ème Loi : dans la descendance d’un croisement impliquant deux individus F1 (génération F2), les deux caractères parentaux réapparaissent suivant une proportion prédictible de 3 à 1.
  • 3ème Loi : si l’on croise des lignées pures différant pour plusieurs caractères (polyhybridisme), chacun de ces caractères se comporte de façon indépendante vis à vis de l’autre. Ainsi, pour un croisement impliquant deux caractères, les proportions sont 9 : 3 :3 :1.
Après dix ans de travail, Mendel pose ainsi les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne. Ces lois qui sont restées sans écho auprès des contemporains de l’époque, sont toujours valables aujourd’hui et ont été amplement vérifiées.

Il faut cependant noter que les lois de Mendel ne s’appliquent pas à tous les phénomènes génétiques. En effet, pour certains caractères, Mendel n’explique pas la présence d’individus F1 présentant un phénotype intermédiaire à celui des parents (résultat d’une codominance ou d’un polygénisme). De plus, les trois premières lois de l’hérédité ne sont pas utilisables pour l’étude de gènes liés sur un même chromosome.

Quelle chance a donc eu ce moine autrichien d’étudier des gènes portés par des chromosomes différents ou suffisamment éloignés l’un de l’autre ! En effet, sur les 14 chromosomes du petit pois, Mendel choisit 7 caractères, chacun porté par un chromosome différent. Certains critiques en histoire des sciences affirment que cette sélection aurait été volontaire de la part de Mendel : il n’aurait parlé que des résultats facilement interprétables. Mais la publication des résultats pour ces 7 caractères indépendants a permis d’établir la dominance ou la récessivité d’un caractère selon sa présence en première génération. Mendel émettra également l’hypothèse de l’existence, dans l’œuf fécondé, de deux éléments déterminant les caractères et provenant de chacun des deux parents.

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